De la famille Rosaceae, Crataegus monogyna a une aire de répartition qui s’étend de l’Afrique du Nord-Ouest à l’Asie occidentale, en passant par l’Europe.
Elle est communément appelée aubépine (ou cenellier) et est cultivée depuis des milliers d’années, principalement comme élément de haies pour délimiter les champs. Les agriculteurs la récoltaient également lors de l’entretien pour son bois de chauffage qui brûle à une température élevée avec un faible dégagement de fumée. Elle a également été étudiée récemment pour le traitement des troubles cardiaques.
Les arbres matures peuvent atteindre une hauteur de 15 m et se caractérisent par leur port dense et épineux, bien qu’ils puissent pousser comme un petit arbre à une seule tige. L’écorce est brun-gris, nouée et fissurée, et les rameaux sont minces, bruns et couverts d’épines.
La feuille mesure environ 6 cm de long et se compose de lobes dentés, qui coupent au moins à mi-chemin de la « nervure médiane ». Elle jaunit avant de tomber à l’automne.
L’aubépine est hermaphrodite, ce qui signifie que les parties reproductrices mâles et femelles sont contenues dans chaque fleur. Les fleurs sont très parfumées, blanches ou parfois roses à cinq pétales, et poussent en grappes à sommet plat. Une fois pollinisées par les insectes, elles se transforment en fruits d’un rouge profond appelés cenelles.
- Plantation : octobre à décembre
- Floraison : entre avril et juin
- Hauteur : 2 à 10 voire 15 mètres
- Largeur : 2 à 8 mètres
- Exposition : plein soleil mais tolère l’ombre partielle
- Sol : humide mais bien drainé
En architecture paysagère, Crataegus monogyna s’utilise soit comme une haie formelle à une seule espèce, soit comme partie d’une haie à espèces multiples. Avec un entretien approprié, une haie de cette espèce peut former une barrière efficace pour le bétail et les personnes en raison de sa nature épineuse et robuste. Si on la laisse pousser, cette plante formera un petit arbre attrayant. Elle peut tolérer les conditions côtières.
Sur le plan écologique, Crataegus monogyna attirera des insectes pollinisateurs tels que les abeilles qui se nourriront de son nectar. Elle est l’habitat d’une multitude d’animaux sauvages, des insectes aux oiseaux. Toutes les parties de cette plante sont légèrement toxiques pour l’homme.